Audience au cabinet du Président de la Cour constitutionnelle: Le Professeur Cossi Dorothé SOSSA échange avec le bureau de l’ODEM

Le Président de la Cour constitutionnelle a reçu cet après-midi du vendredi 28 juillet 2023, le bureau de l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (ODEM). Conduite par le Vice-Président de l’institution, Mr Firmin GBEKAN, cette délégation est allée rencontrer le Professeur Cossi Dorothé SOSSA pour lui présenter les nouveaux visages de l’observatoire et surtout la vision qui gouverne cette nouvelle mandature de l’ODEM. Le chef de la délégation et sa suite en ont profité pour aborder les défis urgents qui s’imposent déjà à l’institution.


Investie le 03 mai dernier à Cotonou, la nouvelle mandature de l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (ODEM) s’est engagée à restaurer l’image et la notoriété des médias au Bénin. Le Vice-Président de l’organe, Mr Firmin GBEKAN l’a fait savoir au Président Dorothé SOSSA au cours de cette audience en compagnie du secrétaire général, Tanguy AGOI et du conseiller Ulrich GARBA. Pour Mr Firmin GBEKAN, le but essentiel est de contribuer à mettre en place un environnement favorable au rayonnement des médias béninois et des acteurs qui les animent.


A la fin de l’audience, le Vice-Président de l’ODEM s’est confié à la Presse:


« Nous sommes allés voir le Président de la Cour constitutionnelle pour lui dire d’abord nos sincères félicitations après sa brillante élection à la tête de la haute juridiction ; et ensuite lui dire que l’ODEM est revenu parce que vous n’êtes pas sans savoir que cette institution par le passé, a eu à rencontrer quelques problèmes, c’est tout comme si elle n’existait plus. Mais depuis que la 9ème mandature a été installée le 03 mai dernier, nous avons pris l’engagement de redorer le blason de cette institution.

Aujourd’hui, on ne parlerait pas de développement dans un pays démocratique comme le Bénin sans l’existence d’une presse libre et des acteurs de la presse libres. Et pour que ce journaliste puisse faire son travail sans avoir d’anicroche avec la justice, il est de bon ton que le tribunal de paix que nous sommes, nous nous regardons entre nous.

Le peuple a droit à des informations crédibles. C’est un droit constitutionnel pour le peuple d’être bien informé. Mais qui informe ? C’est le journaliste ! et lorsque lui -même est mal informé, il devient une bombe à retardement. Un journaliste en prison, ce n’est pas bon pour le pays.

Nous avons aussi échangé avec le Président de la Cour constitutionnelle sur un grand chantier de l’ODEM. Il s’agit de l’organisation des journées déontologiques et d’éthique dans les médias qui auront lieu du 24 août au 24 septembre prochain. Ces journées débuteront par une conférence inaugurale et nous allons nous retrouver ensemble avec les journalistes, le public pour parler de la déontologie et de l’éthique dans les médias. Nous irons vers les écoles, les universités qui forment aujourd’hui les journalistes pour échanger avec eux. Pour permettre à un journaliste de vivre véritablement de son métier, il faut recadrer les choses ? Recadrer les choses, c’est d’aller dans le sens des réformes souhaités par le Chef de l’Etat. 

Nous sommes sortis de cette audience très contents. Le Président de la Cour constitutionnelle a une vue large de la profession, au-delà de ce que nous avons pensé. Le Professeur Dorothé SOSSA nous a mis devant nos responsabilités, il sait ce que nous faisons et ce que nous sommes. Il a promis nous accompagner sur ce chantier parce que pour lui, un tel chantier mérite d’être accompagné. Franchement l’accueil a été chaleureux et nous tenons à dire merci au Président de la Cour constitutionnelle pour ces précieux conseils. »


AP-PCC

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